En réponse à des questions orales à la Chambre des conseillers, Baraka a souligné que le dessalement de l’eau de mer a connu dernièrement un développement très important avec la mise en place de plusieurs stations dans le cadre du Programme national d’approvisionnement en eau potable et d’irrigation 2020-2027, notant que la station de dessalement de la ville d’Agadir a atteint 100 millions m3, dont 54 millions m3 destinés à l’eau potable et le reste à l’irrigation.
Il a aussi fait remarquer que la station de dessalement d’Al Hoceima affiche une capacité de 6 millions m3, rappelant que celle d’Agadir est devenue opérationnelle en février 2022, en plus de la station de dessalement de l’eau de mer de Dakhla, qui fournit actuellement 37 millions m3, dont 7 millions m3 dédiés à l’eau potable et 30 millions m3 destinés à l’irrigation.
Le ministre a également fait le point sur la station de dessalement de l’eau de mer de Casablanca, dont le coup d’envoi des travaux de construction a été donné, récemment, par le prince Moulay El Hassan.
Lors de la première tranche, dont la mise en service est prévue fin 2026, la station doit atteindre une capacité de 548.000 m3 d’eau traitée par jour (200 millions de m3 par an), extensible, dans une deuxième phase (prévue pour la mi-2028) à 822.000 m3 par jour, soit 100 millions de m3 supplémentaires par an, dont 50 millions à usage agricole, a-t-il poursuivi.
Dans ce cadre, le responsable gouvernemental a précisé que la capacité de l’eau dessalée produite sera multipliée par dix grâce au dessalement de l’eau de mer à l’horizon 2030, ajoutant que toutes les nouvelles stations vont adopter les énergies renouvelables.
(Avec MAP)