Selon les données fournies, 83% des victimes étaient des pèlerins non réguliers, souvent exposés à de longues marches sous un soleil de plomb, sans protection ni repos adéquat. Parmi eux, de nombreuses personnes âgées et des individus souffrant de maladies chroniques ont été particulièrement touchées.
Le ministère a traité un grand nombre de cas de stress thermique, malgré l’absence de maladies épidémiques ou contagieuses signalées cette année.
Plus de 465.000 interventions médicales spécialisées ont été effectuées, dont 141.000 destinées spécifiquement aux pèlerins non enregistrés. La réponse sanitaire incluait également le déploiement de services préventifs dès l’arrivée des pèlerins, avec environ 1,3 million de prestations incluant vaccinations et dépistages préventifs.
Le système de santé a également été renforcé par l’installation de plus de 6500 lits et des unités spécialisées pour le traitement du stress thermique dans les lieux saints, soutenus par des transferts en ambulance aérienne pour des cas nécessitant des soins avancés. La collaboration entre les services de santé et les forces de sécurité du Hajj a permis de minimiser les impacts des conditions climatiques extrêmes.