Selon Abdelouafi Laftit, ministre de l’Intérieur, ce programme a déjà permis de renouveler près de 60.000 véhicules, soit plus de 77% de la flotte nationale. Ces véhicules neufs, plus économes en carburant, ont significativement réduit l’impact environnemental des anciens taxis.
Selon Hespress, Laftit a également souligné les efforts pour introduire des véhicules écologiques, notamment électriques et hybrides, dans la flotte de taxis. Malgré les défis liés au coût élevé et au manque d’incitations pour ces véhicules plus propres, plusieurs demandes de professionnels pour ce type de renouvellement ont été acceptées. Toutefois, les contraintes d’infrastructure et l’autonomie limitée des moteurs électriques par rapport aux moteurs thermiques restent des obstacles majeurs.
Le ministre a insisté sur l’importance de l’engagement de son département à encourager l’utilisation de véhicules écologiques dans le secteur des transports, en lien avec les politiques publiques du pays, pour réduire les émissions de gaz à effet de serre. Ce sujet reste cependant tributaire de la disponibilité des offres des fabricants et de l’infrastructure nécessaire.