Selon la FNE, plusieurs enseignants ont été suspendus à la suite de leur participation aux grèves organisées pour revendiquer une meilleure résolution de leurs demandes professionnelles. La fédération souligne que les conseils disciplinaires manquent de légitimité, car les représentants des employés refusent de signer les procès-verbaux, contestant la justesse des sanctions.
De plus, la FNE dénonce la lenteur du ministère dans la mise en œuvre des accords précédemment conclus les 10 et 26 décembre 2023, qui concernent divers aspects de l’amélioration des conditions de travail dans l’éducation. Cette situation, alliée à des pénuries de personnel et à un manque de ressources, met en lumière les défis persistants dans le secteur éducatif marocain.
La FNE a également souligné l’importance de la solidarité et de la lutte conjointe à travers la création du “Front marocain contre les lois sur la grève et les retraites”, qui vise à protéger les droits des travailleurs face à des législations jugées régressives par les syndicats. Cette initiative cherche à contrer les efforts de privatisation et les restrictions sur les pensions ainsi que les limitations imposées à l’exercice du droit de grève.
