L’enquête a révélé des comportements inquiétants de certaines entreprises de communication et de relations publiques dans le marché publicitaire et la gestion des relations avec les institutions publiques et privées. L’association a exprimé sa surprise devant l’écart de ces entreprises par rapport à leurs objectifs initiaux, se transformant en acteurs du marché publicitaire et reniant leur partenariat originel avec les médias.
L’association critique également la collaboration de ces entreprises avec des influenceurs et des créateurs de contenu, souvent motivée par le profit, et souligne que beaucoup de ces influenceurs sont soupçonnés de pratiques douteuses comme le gonflage de suivis ou l’extorsion. Elle condamne cette « alliance » entre agences de relations publiques, influenceurs et institutions, qui consacrent des millions de dirhams aux campagnes promotionnelles.
L’Association rappelle les efforts exceptionnels des entreprises médiatiques marocaines dans l’investissement et la création d’emplois, et rejette catégoriquement que ces efforts soient compromis par des agences de communication qui collaborent avec des influenceurs triviaux. Elle appelle à un boycott de toutes les activités de ces agences et refuse de publier leurs communiqués, affirmant que les médias ne doivent pas être réduits à des poubelles pour les restes de leurs « relations » avec les influenceurs.
L’Association souligne l’importance de la solidarité entre les professionnels des médias pour protéger l’intégrité du secteur. Elle affirme que tout compromis de la part des éditeurs et des professionnels pourrait être interprété comme une complicité dans la destruction du secteur des médias et de l’édition. Face à cette situation alarmante, l’Association appelle à une action ferme pour préserver les intérêts des médias structurés et responsables, partenaires essentiels dans la mise en œuvre des réformes nationales dans divers domaines.