En réponse à une question sur “la stimulation de l’investissement et le dynamisme de l’emploi”, le chef du gouvernement a noté que plus de 63.000 emplois ont été créés dans le secteur des services et environ 34.000 nouveaux ont été enregistrés dans le secteur industriel, y compris l’artisanat, en plus d’évoquer plusieurs indicateurs confirmant la reprise du secteur agricole en termes de création d’emplois.
Aziz Akhannouch a par ailleurs souligné que les choix du gouvernement visant à favoriser la diversification économique et à rechercher de nouvelles formules pour développer les activités non agricoles suite aux années successives de sécheresse ont permis à l’économie nationale de réaliser des résultats positifs, en dépit des défis imposés par le contexte national et international, notant que le taux de croissance en 2023 a augmenté de manière significative à 3,4%, ce qui “dépasse les prévisions”.
Par conséquent, Akhannouch a indiqué que le Maroc a pu, pour la première fois, franchir le seuil des 140 milliards de dollars de produit intérieur brut (PIB), ce qui met en évidence “le dynamisme du tissu économique national au cours des deux dernières années”. Il a également précisé que la tendance baissière du désendettement s’est poursuivie, “le taux d’endettement passant sous la barre des 70% du PIB, après avoir atteint des niveaux record en 2020”.
Le gouvernement a également été en mesure de réduire le déficit budgétaire à 4,3% en 2023, contre 7% en 2020, a-t-il poursuivi, notant que cela démontre “la crédibilité de l’engagement du gouvernement à ramener le déficit sous le seuil des 3% du PIB à l’horizon 2026”.
Par ailleurs, le chef de gouvernement a affirmé que “les succès majeurs et les progrès significatifs” obtenus dans la mise en œuvre des différentes stratégies nationales adoptées depuis le début du mandat revigoreront la volonté du gouvernement, dans les années à venir, à faciliter les conditions d’intégration économique des demandeurs d’emploi afin qu’ils jouissent du niveau de vie le plus élevé possible.
Il a fait état, à cet égard, de la poursuite du programme des Cités des métiers et des compétences (CMC), dotées de filières d’un potentiel d’emploi élevé, soulignant que l’année 2023 a vu l’ouverture de 4 nouvelles CMC, proposant 100 filières dans 13 pôles professionnels, avec une capacité d’accueil de 12.780 places pédagogiques, outre l’engagement d’ouvrir 3 nouvelles CMC au cours de l’année académique 2023-2024 ainsi que l’achèvement des travaux de celle de la région de Dakhla-Oued Ed-Dahab.
La tendance positive se traduit également dans les dynamiques sectorielles prometteuses, en particulier les acquis réalisés dans les secteurs du tourisme, de l’artisanat et de l’agriculture, a relevé Akhannouch.
Les gains quantitatifs et qualitatifs en matière de volume des exportations marocaines et la promotion du label “Made in Morocco”, qui se chiffre aujourd’hui à environ 43 milliards de dollars par an, notamment dans les secteurs de l’automobile, de l’aéronautique, du ferroviaire, de la construction navale et des énergies renouvelables, ainsi que de l’électronique, de l’agroalimentaire, du textile et du cuir, “démontrent concrètement la pertinence de l’action gouvernementale dans ces secteurs vitaux”, a-t-il indiqué.
Selon Akhannouch, les activités non agricoles ont permis la création de 116.000 emplois nets en moyenne annuelle durant les années 2022 et 2023, malgré les défis, a-t-il précisé, relevant que cette moyenne est supérieure à la moyenne enregistrée durant la période 2010-2015, qui n’a pas dépassé 58.000 emplois, avant de stabiliser à 66.000 durant les années 2016-2021.
Le chef du gouvernement a également passé en revue “les efforts continus du gouvernement pour mettre en œuvre les piliers de Génération Green, qui vise à donner la priorité à l’élément humain, renforcer la production agricole et augmenter sa compétitivité”, ajoutant que le secteur agricole ouvre des voies prometteuses pour l’investissement et le partenariat public-privé, tout en restant ouvert aux aspirations des jeunes entrepreneurs.
L’ensemble des acquis engrangés “confirme l’efficacité des choix opérés en faisant de l’investissement un mécanisme de création d’emplois décents, notamment en encourageant les projets qui s’inscrivent dans le cadre du développement socio-économique du Maroc”, a conclu Akhannouch.
(avec MAP)