Dans le détail, la valeur totale de ces investissements se répartit entre la part du budget de l’État qui atteint 103 milliards de dirhams (MMDH), le budget des établissements et entreprises publics avec 152 MMDH, le budget du Fonds Mohammed VI pour l’investissement qui s’élève à 45 MMDH, et les collectivités territoriales avec 20 MMDH, ainsi que le budget du Fonds spécial pour la gestion des effets du séisme d’Al Haouz de plus de 20 MMDH, a relevé Akhannouch qui répondait à une question à la Chambre des représentants lors de la séance plénière mensuelle sous le thème “Stimuler l’investissement et la dynamique de l’emploi”.
Ce tournant “volontaire et historique” vers l’investissement public permet de renforcer le financement de stratégies sectorielles prometteuses et d’accélérer leur intégration dans les chaînes de valeur mondiales, tout en évitant tout ce qui pourrait entraver l’efficacité économique du Royaume, a-t-il indiqué.
Par ailleurs, Akhannouch a rappelé que l’Exécutif a adopté une politique proactive visant à créer un équilibre entre investissement public et privé, accordant à ce dernier les mêmes efforts et la même attention afin d’inverser la répartition géographique actuelle, et faire en sorte que l’investissement privé représente la moitié du total des investissements nationaux d’ici la fin de 2026 et les deux tiers d’ici 2030.
Il a, en outre, noté que le gouvernement a réussi à mettre en œuvre les orientations royales visant à doter le Maroc d’une nouvelle Charte de l’investissement compétitive, capable de créer des emplois, de générer une valeur ajoutée élevée et de réduire les disparités régionales en matière d’attraction des investissements.
Akhannouch a également fait savoir que le gouvernement est en train de finaliser la publication des textes d’application pour la mise en œuvre de la nouvelle Charte de l’investissement et de mettre en œuvre des mécanismes de gouvernance prévus par cette Charte, dans l’optique de signer des contrats sectoriels et régionaux pour mobiliser tous les acteurs concernés, de finaliser les arrangements techniques pour la création de l’Observatoire de l’investissement et de continuer à organiser des tournées pour attirer et diversifier les investisseurs aux niveaux national et international.