Selon le quotidien, le ministère de la Justice va mener les investigations concernant le concepteur de semi-conducteurs Nvidia et l’Agence américaine de la concurrence (FTC) va se consacrer à OpenAI et Microsoft.
Sollicités par l’AFP, OpenAI, Nvidia, le ministère de la Justice et la FTC se sont refusés à tout commentaire. Microsoft n’a pas donné suite dans l’immédiat.
Depuis le lancement de l’interface ChatGPT, en novembre 2022, une course effrénée s’est engagée pour prendre l’ascendant dans l’intelligence artificielle (IA) dite générative. Le développement de cette technologie requiert des investissements colossaux, principalement dans des serveurs et des processeurs pour entraîner les logiciels, appelés modèles de langage, qui pourront répondre à des demandes en langage courant.
Seule une poignée de géants technologiques ont la capacité de consacrer les sommes nécessaires pour devenir un acteur légitime de l’IA générative. OpenAI est très bien positionné, car il a été le premier à proposer son interface ChatGPT.
Microsoft a aussi pris de l’avance, grâce à un partenariat avec OpenAI, en déclinant cette technologie dans des produits et services grand public, ce qui lui a permis de commencer à monétiser ses investissements.
Nvidia, lui, occupe une position centrale dans l’industrie des semi-conducteurs. Ses puces, appelées cartes graphiques (GPU), sont, de très loin, les plus demandées pour développer l’IA générative.
Début janvier, la FTC avait annoncé avoir lancé une enquête sur les investissements colossaux de Microsoft, Google et Amazon dans les principales startups d’intelligence artificielle générative, OpenAI et Anthropic.