Selon Fouzi Lekjaa, ministre délégué auprès du ministre de l’Économie et des Finances chargé du Budget, cette mesure a permis l’importation de 119.141 têtes de bétail, principalement d’origine européenne, ce qui représente une perte de revenus douaniers estimée à 1,85 milliard de dirhams.
En plus, l’État a supporté environ 360 millions de dirhams en TVA depuis février 2023. Pour soutenir davantage les éleveurs et réguler le marché de la viande rouge, l’exonération des droits d’importation sur les bovins a été prolongée jusqu’à fin 2024, avec une allocation de 100.000 têtes.
Ces actions s’inscrivent dans un contexte où le secteur de l’élevage fait face à des défis significatifs, notamment une hausse des coûts de production et une réduction de l’offre due à l’abattage des femelles productrices de viande.
Rappelons que la douane avait suspendu sous condition les droits d’importations sur les bovins domestiques. L’Administration des douanes et impôts indirects (ADII) avait publié lundi 30 janvier une circulaire portant sur les études tarifaires et la suspension de la perception du droit d’importation applicable aux bovins domestiques.
Dans cette circulaire, l’ADII fait savoir que le service est informé que le décret n° 2.24.64 du 25 janvier 2024 (BO n° 7269 du 29 janvier 2024) portant suspension de la perception du droit d’importation applicable aux bovins domestiques, prévoit la suspension de la perception du droit d’importation applicable aux bovins domestiques relevant de la position 0102.29, dans la limite d’un contingent de 100.000 têtes.
Le bénéfice de cet avantage tarifaire est subordonné à la production d’une demande de franchise douanière (DFD) délivrée par le ministère de l’Industrie et du Commerce, avait indiqué la même source.