Selon Hespress, ce phénomène nuit non seulement aux revenus des chauffeurs légaux, mais pose également des risques sécuritaires pour les usagers et contribue au désordre urbain et aux accidents de la route.
Samir Farabi, secrétaire général du Syndicat démocratique des transports, souligne que cette pratique illégale menace sérieusement la sécurité des citoyens et perturbe les professionnels du secteur. Il appelle les autorités à intervenir pour éradiquer le transport clandestin, aussi bien dans les villes que dans leurs périphéries.
Bouazza El Kharrati, président de la Fédération marocaine pour les droits des consommateurs, critique également le désordre dans le secteur du transport routier et la passivité du ministère responsable. Selon lui, la situation actuelle exige une réglementation plus stricte pour combattre efficacement les transports non autorisés et améliorer la sécurité et la qualité du service de transport, en particulier lors des pics de demande comme pendant les fêtes et les événements publics.
Ces professionnels mettent en avant le besoin urgent d’une action gouvernementale pour mettre de l’ordre dans le secteur et assurer un transport sûr et réglementé, répondant aux normes de développement et aux attentes des citoyens.