Le Maroc investit massivement dans l’entretien des routes rurales, souligne Nizar Baraka

Nizar Baraka, le ministre de l’Équipement et de l’Eau, a récemment révélé l’instauration d’un budget spécifique dédié à l’entretien et la construction des routes rurales, y compris les routes non classifiées.

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L'infrastructure routière dans la province de Guercif vient d’être renforcée avec le lancement, le 13 mars 2024, de trois projets d'un coût budgétaire global de plus de 51,5 millions de DH. Crédit: DR

Lors d’une session à la Chambre des représentants, il a expliqué que le ministère avait entrepris la maintenance de 8000 kilomètres de routes rurales classées dans le cadre d’un programme visant à atténuer les disparités régionales, avec une allocation budgétaire inédite de 500 kilomètres pour les routes rurales non classées.

Baraka a souligné l’allocation d’une somme considérable de 18 milliards de dirhams dans les accords de partenariat régionaux pour le développement et l’entretien des routes rurales, dont 5,2 milliards de dirhams sont exclusivement consacrés à l’entretien.

Le ministre a également mentionné que 42.000 kilomètres de routes régionales et provinciales étaient maintenus par le ministère, absorbant près de 47 % de son budget. Il a ajouté que la majorité de ces routes étaient dans un état bon à excellent, avec 65 % des routes régionales et 61 % des routes provinciales bien entretenues.

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Par ailleurs, et en préparation de la Coupe du monde 2030, Nizar Baraka, ministre de l’Équipement et de l’Eau, a présenté les projets en cours pour améliorer et développer le réseau routier au Maroc. Ces initiatives, cruciales pour soutenir la croissance économique et sociale du pays, incluent l’expansion de l’infrastructure routière existante et le développement de nouvelles autoroutes.

Le Maroc, avec un réseau autoroutier de 2000 km, cherche à optimiser les connexions entre les grandes villes et les hubs économiques, facilitant ainsi les déplacements rapides sur le territoire national. Parmi les projets phares, l’extension de l’autoroute entre Guercif et Nador est notable. Elle vise à connecter le port Nador West Med à l’autoroute Fès-Oujda, avec un investissement de 7 milliards de dirhams. Cette route de 104 km inclut plusieurs tronçons, dont le premier de 27 km est déjà en construction.

Autre projet significatif : l’autoroute Tit Mellil-Berrechid, qui réduira le trafic à travers Casablanca et améliorera les connexions vers le sud du pays. Ce tronçon de 30 km, d’un coût de 2,5 milliards de dirhams, est en cours de réalisation.

Une nouvelle autoroute Rabat-Casablanca

Baraka a aussi mis en lumière la planification d’une nouvelle autoroute entre Rabat et Casablanca, longue de 60 km, pour pallier la saturation de l’axe actuel. Ce projet, encore à l’étape des études techniques, devrait coûter environ 5 milliards de dirhams.

Enfin, le ministre a réaffirmé l’engagement du gouvernement à maintenir et rénover le réseau actuel, avec un budget annuel de 500 millions de dirhams dédié à la réfection des autoroutes. Ces mesures, intégrées dans le plan national pour l’infrastructure routière à horizon 2040, visent à adapter et à prioriser les interventions sur le réseau routier pour répondre aux besoins futurs de mobilité et de développement économique.