Talbi Alami avait déclaré lors d’une rencontre partisane à Agadir : “Si vous aviez rempli les missions qui vous étaient confiées (en parlant du PPS), il n’y aurait pas eu de communiqué royal interdisant à votre parti de prendre des responsabilités à l’avenir.” En réponse, Benabdallah a rappelé l’origine des problèmes à Al Hoceima, liés à des incidents dans le secteur de la pêche et la mort tragique qui en a découlé, mettant en cause le ministre de l’Agriculture et de la Pêche de l’époque.
Benabdallah a insisté sur le fait que son parti avait reçu le message royal et en avait compris la signification, en précisant que leur exclusion était principalement due à leurs positions politiques et à leur fidélité à une coalition gouvernementale. Il a souligné que le PPS avait toujours été cohérent et avait payé le prix pour ses positions indépendantes, mentionnant que leur résistance aux “complots” était un facteur clé de leur exclusion.
En s’adressant directement à Talbi Alami, Benabdallah a déclaré : “Occupe-toi de tes affaires et laisse-nous tranquilles”, ajoutant qu’il était déplorable qu’un haut responsable parle à un tel niveau. Il a également critiqué l’incohérence de Talbi Alami, rappelant qu’il y a un an et demi, ce dernier louait le PPS comme un parti patriotique et essentiel à l’opposition.
Le leader du PPS a également reproché au RNI de ne pas avoir répondu aux préoccupations soulevées dans leur lettre ouverte au Premier ministre, qui abordait divers sujets tels que l’espace politique, l’emploi, la situation économique et la confiance dans le climat des affaires. Au lieu de cela, le RNI s’est contenté d’attaquer le PPS et ses dirigeants.
La réaction de Benabdallah fait suite à une lettre ouverte du PPS au Premier ministre, où le parti critiquait le discours du gouvernement sur l’État social et son manque d’humilité et d’autocritique. Le PPS avait également organisé une conférence de presse pour dénoncer ce qu’il considérait comme des réalisations exagérées du gouvernement, qui ne se reflètent pas dans la vie quotidienne des citoyens.