Bien que le poste frontalier spécifique et la destination finale du lot contaminé restent non spécifiés, l’alerte a été notifiée à tous les États membres de l’UE et le produit a été immédiatement retiré du marché, explique le site du Système d’alerte rapide pour les aliments et les aliments pour animaux (RASFF).
L’anisakis, un parasite connu pour provoquer de graves troubles digestifs et des réactions allergiques, se trouve principalement dans le poisson et les céphalopodes comme les calmars. La consommation de poisson infecté, surtout s’il est cru ou insuffisamment cuit sans congélation préalable, peut entraîner l’anisakiose, une condition potentiellement dangereuse.
Aitor Sánchez, diététicien-nutritionniste et technologue alimentaire, a expliqué sur la radio espagnole Radio Nacional que “l’être humain n’est pas l’hôte naturel de l’anisakis, mais un hôte accidentel”. Les symptômes peuvent inclure des nausées, des vomissements, et même une occlusion intestinale. Les réactions allergiques peuvent varier d’une simple urticaire à un choc anaphylactique.
Pour prévenir l’anisakiose, il est conseillé d’acheter du poisson propre et sans viscères. Si cela n’est pas possible, il est crucial de retirer les intestins dès que possible avant la cuisson, la friture, ou la cuisson au four, assurant une température interne de 60 °C à travers toute la pièce. Selon l’Agence espagnole de sécurité alimentaire et nutrition (AESAN), un morceau de poisson de 2,5 cm d’épaisseur devrait être cuit pendant 10 minutes, retourné à mi-cuisson.
Pour les consommations de poisson cru ou des préparations qui ne tuent pas le parasite, une congélation préalable est nécessaire. Les appareils ménagers doivent atteindre une température de -20°C ou moins et maintenir le produit congelé pendant cinq jours.