Jouahri a expliqué que, malgré une prise de conscience des pays africains quant aux bénéfices de l’intégration économique, qui a conduit à plusieurs initiatives réussies de regroupements économiques régionaux, l’Union du Maghreb arabe n’a pas encore réussi à concrétiser ces avantages.
Le gouverneur de Bank Al-Maghrib a également noté que le commerce intra-régional en Afrique était significativement bas, représentant seulement 12% des échanges, comparé à 60% en Europe et en Asie. Une faible intégration qui rend le continent particulièrement vulnérable aux chocs externes, comme l’ont révélé la pandémie de Covid-19 et le conflit en Ukraine.
Il a également commenté le choix de Dakhla pour les Journées internationales de l’économie et de la finance 2024, du 22 au 24 mai, soulignant son importance en tant que point de connexion du Maroc avec l’Afrique et comme symbole de la renaissance économique des provinces du sud.