Selon Alyaoum24, les injections, qui ont entraîné des complications graves telles que la perte de la vue chez 16 patients, ont été administrées après l’achat de la solution Avastin dans une pharmacie à proximité de l’hôpital. Ce médicament est indiqué pour le traitement de certaines affections oculaires.
L’enquête menée par la Brigade nationale de la police judiciaire (BNPJ) n’a toujours pas abouti, exacerbant la frustration et l’incertitude des victimes. Mohamed El Chamsi, l’avocat des victimes, critique ouvertement la lenteur du processus judiciaire et le manque d’efficacité dans les communications du parquet, malgré plusieurs rencontres.
El Chamsi souligne que ses clients endurent une diminution significative de leur qualité de vie, certains vivant dans une obscurité quasi totale, sans recevoir d’indemnisation ni d’explications claires. Il déplore le manque de réponses concrètes de la part du procureur général, malgré de nombreuses relances, mettant en lumière un besoin urgent de transparence et de justice pour les victimes.