El Malki met en avant la nécessité d’intégrer l’intelligence artificielle dans l’éducation

Le président du Conseil supérieur de l’éducation, de la formation et de la recherche scientifique, Habib El Malki, a souligné l’importance de l’intelligence artificielle comme levier stratégique pour révolutionner le système éducatif marocain en personnalisant les opportunités académiques offertes aux étudiants et en automatisant nombre de tâches administratives.

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Habib El Malki, président du Conseil supérieur de l'éducation, de la formation et de la recherche scientifique (CSEFRS). Crédit: DR

Dans son discours d’ouverture dans le cadre d’un symposium international organisé, mercredi 22 mai, par le Réseau européen des conseils d’éducation (EUNEC) sous le thème “L’intelligence artificielle comme outil de renforcement de l’enseignement et des apprentissages : quand et comment l’IA est-elle utile ?”, El Malki a appelé à une approche multiple pour développer l’intelligence artificielle dans l’éducation, impliquant les enseignants, les décideurs politiques, les chercheurs et le secteur privé.

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Il a ainsi souligné la nécessité d’intégrer l’intelligence artificielle de façon efficace et éthique, en tenant compte des risques qui y sont associés tels que la dépendance excessive, la violation de la vie privée ou les biais algorithmiques.

El Malki considère que l’intelligence artificielle peut réformer les systèmes éducatifs des pays en développement, notamment le Maroc, en améliorant la qualité de l’éducation et en garantissant l’égalité des chances pour tous.

Il a finalement précisé que le rôle du Conseil était d’établir un cadre éthique et des lignes directrices appropriées pour garantir l’utilisation éthique de l’intelligence artificielle dans l’éducation.