Ryad Mezzour : 62% des consommateurs marocains préfèrent les produits locaux

Le ministre de l’Industrie et du Commerce, Ryad Mezzour, a affirmé lundi à Rabat, lors de la séance des questions orales à la Chambre des représentants, que 62% des consommateurs marocains préféraient les produits locaux aux produits importés.

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Ryad Mezzour, ministre de l'Industrie et du Commerce. Crédit: DR

Répondant à deux questions sur la thématique des “produits locaux”, Mezzour a indiqué que ce pourcentage n’excédait pas 30% il y a cinq ans, assurant que le ministère œuvre à renforcer la confiance des Marocains dans les produits nationaux afin de développer l’industrie locale et de promouvoir la demande étrangère pour les produits marocains.

Le ministre a, en outre, souligné que l’industrie est un enjeu crucial pour le développement du Maroc et pour remporter la bataille de l’emploi et de la création d’opportunités pour les jeunes, notant à cet égard que le Maroc est entré, grâce aux Orientations Royales, dans une nouvelle ère industrielle placée sous le signe de la souveraineté, visant d’abord à répondre aux besoins des citoyens.

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Il a ainsi expliqué que les stratégies industrielles étaient auparavant élaborées dans le but de rechercher des débouchés pour les produits marocains sur les marchés internationaux, alors qu’aujourd’hui, l’enjeu est de renforcer l’industrie nationale et sa souveraineté afin de développer des solutions et des innovations marocaines dans de nouveaux domaines ainsi que dans des secteurs traditionnels tels que l’industrie textile ou agroalimentaire.

En réponse à une autre question orale sur “la mise à niveau des zones industrielles”, posée par le groupe Authenticité et Modernité, Mezzour a déclaré qu’une étude portant sur l’examen de 116 zones industrielles a conduit, au cours des cinq dernières années, à la réhabilitation d’une superficie de 900 hectares.

Depuis le début du mandat de l’actuel gouvernement, le ministre a rappelé que 431 hectares de zones industrielles ont été remis à niveau, soulignant que chaque année, 200 à 300 hectares supplémentaires sont concernés par ces travaux, incluant les routes, les services, l’électricité et le traitement des eaux.

(avec MAP)