Casablanca : tout roule pour le tramway et le busway

Les chiffres les plus récents de fréquentation des lignes de tramway et de busway montrent une utilisation significative de ces moyens de transport.

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La ville de Casablanca découvre le Casabusway, le 23 juin 2022. Crédit: Yassine Toumi / TelQuel

– Ligne 1 du tramway : 110.000 passagers par jour
– Ligne 2 du tramway : 60.000 passagers par jour
– Ligne 1 du busway : 10.000 passagers par jour en jour ouvrable
– Ligne 2 du busway : 16000 passagers par jour en jour ouvrable

Mise en service du busway de Casablanca

Le busway de Casablanca est opérationnel depuis le vendredi 1er mars. La flotte déployée comprend 40 véhicules mesurant 21 mètres de long, 2,55 mètres de large et 3,12 mètres de haut, offrant une capacité de 196 passagers chacun.

Ces nouveaux bus circulent sur des voies spécialement aménagées sur une distance totale de 24,5 kilomètres et empruntent deux lignes distinctes, desservant au total 42 stations, dont trois points de correspondance avec le tramway de la ville.

• Première ligne : 20 stations, reliant le quartier Salmia au quartier des Orangers.
• Seconde ligne : 22 stations, partant du quartier Maârif pour atteindre son terminus à Errahma-Oulad Azzouz.

Avec une fréquence de passage toutes les 5 minutes et demie aux heures de pointe, le busway offre aux habitants de Casablanca, Dar Bouazza et Oulad Azzouz une nouvelle option de transport en commun.

Les habitants des communes de Casablanca, Dar Bouazza et Oulad Azzouz disposent désormais du choix des transports en commun. Cela grâce, d’une part, aux connexions entre les lignes Casabusway et les lignes Casatramway, et d’autre part, à l’adoption des mêmes gammes tarifaires et conditions de correspondance en vigueur du service tramway”, avait expliqué Chada Tayeb, directrice de la communication chez Casatransports.

Le coût du billet est fixé à 6 dirhams, contribuant ainsi à rendre ce mode de transport abordable. La maire de Casablanca, Nabila Rmili, avait expliqué, lors de la dernière session du Conseil de la ville, que la commune assumait 40% du coût réel du billet, estimé à 10 dirhams.

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