Au cours de cette entrevue, Nasser Bourita a réitéré la position constante du Royaume du Maroc, sous le leadership du roi Mohammed VI, président du Comité Al-Qods, quant à la justesse de la cause palestinienne et aux droits légitimes du peuple palestinien à l’établissement de son État indépendant avec comme capitale Jérusalem-Est sur les frontières du 4 juin 1967.
Il a à cet égard réaffirmé le rejet et la condamnation par le Maroc de l’agression flagrante et de toutes les violations et provocations israéliennes dans les territoires palestiniens occupés, y compris Al-Qods Acharif et la Mosquée Al-Aqsa.
Ces actes de provocation et ces violations graves, a-t-il dit, constituent une transgression flagrante du droit international et des résolutions du Conseil de sécurité, de même qu’un facteur à même d’exacerber l’escalade qui ne fait que compromettre les efforts d’apaisement.
Il a affirmé que l’opération militaire israélienne dans la ville de Rafah, qui a permis la prise de contrôle par Israël de la partie palestinienne du point de passage de Rafah, représentait une menace grave pour les vies de plus d’un million de Palestiniens. Le Royaume du Maroc, sous la conduite du roi, insiste sur l’importance de parvenir à un cessez-le-feu immédiat, urgent et durable, et de s’abstenir de tout acte susceptible de saper les efforts continus pour un accord permettant de progresser vers des arrangements sur l’échange d’otages et de détenus.
Bourita a en outre réitéré le rejet total par le Maroc de toute forme de déplacement forcé, de punition collective et de représailles dont est victime le peuple palestinien, soulignant la nécessité d’acheminer les aides humanitaires en quantité suffisante et sans entraves vers la bande de Gaza. Il a également mis l’accent sur l’importance de garantir la durabilité des services de l’UNRWA au profit du peuple palestinien.
Les deux ministres ont affirmé que la multiplication des agressions systématiques par des colons extrémistes en Cisjordanie, à l’instigation de responsables gouvernementaux israéliens, attisait le conflit et compromettait les efforts visant l’apaisement. De même, les provocations et les mesures illégales israéliennes visant à modifier le statut juridique et culturel de la ville d’Al Qods Acharif, y compris la mosquée Al-Aqsa, exacerbent l’escalade et la spirale de violence.
Le Maroc condamne la fermeture de la porte des Marocains
Dans ce sens, Bourita a indiqué que le Maroc, dont le roi préside le Comité Al-Qods, condamnait fermement la fermeture aujourd’hui de la porte des Marocains, suite à l’incursion sur l’esplanade de la mosquée d’Al-Aqa d’un groupe d’extrémistes israéliens qui y ont déployé le drapeau israélien.
Mohammad Mustafa a de son côté salué la position constante et solidaire du Maroc en faveur de la cause palestinienne. Il a également salué les initiatives et les actions menées par l’Agence Bayt Mal Al-Qods Acharif, bras opérationnel du Comité Al-Qods, pour soutenir la ville sainte et renforcer la résistance de ses habitants.
Les deux ministres ont également affirmé la détermination des deux pays à poursuivre leur coopération, leur coordination et leur concertation sur les divers niveaux, conformément à la vision commune du roi Mohammed VI et du président Mahmoud Abbas.
(avec MAP)