Selon Alyaoum24, cette pratique, notamment observée à l’hôpital Cheikh Zaïd à Rabat, a poussé la confédération à solliciter une enquête approfondie sur ces activités, soupçonnées de violer le Code du médicament et de la pharmacie.
Dans une communication officielle adressée à la Direction des médicaments et de la pharmacie, les syndicats de pharmaciens expriment leur préoccupation. Ils dénoncent une pratique qui s’écarte des cadres légaux établis, notamment la circulaire du ministère de la Santé et de la Protection sociale datée du 25 mai 2023, qui stipule que la vente de médicaments doit se limiter aux établissements pharmaceutiques accrédités.
Ces actions, selon la confédération, non seulement enfreignent l’article 73 de la loi 17.04, régissant la pharmacopée, mais menacent également la sécurité des médicaments transportés et, par extension, la santé publique. Le syndicat insiste sur le respect strict des protocoles légaux pour garantir la sécurité et l’intégrité du traitement médicamenteux dispensé aux citoyens.