L’agenda de la session de questions orales à la Chambre des représentants, prévue pour ce lundi, inclut cette interrogation majeure. Le groupe parlementaire du Rassemblement national des indépendants (RNI) initie ce questionnement, cherchant des clarifications sur les politiques gouvernementales concernant non seulement TikTok, mais aussi d’autres réseaux sociaux impliqués dans des activités frauduleuses.
Le débat sur TikTok a été intensifié par une question écrite de Mehdi El Fatmi, membre du groupe parlementaire du Progrès et du Socialisme, adressée au ministre de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, Mohamed Mehdi Bensaïd. El Fatmi y exprime sa préoccupation face à l’augmentation des appels à réguler TikTok au Maroc, suite à des contenus offensant les valeurs morales marocaines, notamment des vidéos partagées par des jeunes et des adolescents comportant des scènes dégradantes ou violentes.
Outre le contenu offensant, la plateforme est également critiquée pour permettre la diffusion de comportements illégaux, comme certaines formes de mendicité transformées en moyen de subsistance par certains utilisateurs. D’autres problèmes cités incluent le harcèlement et la dispensation de conseils médicaux sans licence.
Face à ces défis, les parlementaires marocains interrogent sur les actions légales que le gouvernement envisage d’adopter pour réguler le réseau social. Des mesures de régulation, déjà adoptées par certains pays pour protéger les enfants, les adolescents et les citoyens vulnérables, pourraient être une solution envisagée pour préserver l’intégrité culturelle et sociale face à l’impact de ces plateformes digitales omniprésentes.