Critiquant la vitesse des avancées technologiques, il a souligné que les réseaux sociaux, en permettant des atteintes à la vie privée sous couvert de liberté d’expression, devenaient un grand ennemi des droits humains, rapporte Hespress.
Ouahbi a mis en lumière les risques associés à l’utilisation non réglementée des technologies, notamment l’utilisation de drones pour des actes de guerre, posant la question de la responsabilité légale en cas d’abus. Il a aussi abordé la future législation sur les crimes électroniques, soulignant que des actes simples comme filmer une maison sans permission seraient considérés comme des infractions pénales, punissables de peines de prison.
Le ministre a aussi abordé la question éthique et pratique de remplacer le jugement humain par des algorithmes dans des contextes judiciaires. Il a insisté sur l’importance de maintenir une dimension humaine dans la justice, rappelant que l’empathie et l’intuition humaines sont irremplaçables, même par les systèmes les plus avancés.
Il a exprimé une certaine réticence face à l’accélération du progrès technologique, affirmant que si la technologie continuait d’évoluer à ce rythme, les générations futures pourraient se retrouver sans vie privée ni sécurité personnelle, malgré les cadres légaux en place.
En conclusion, Ouahbi a évoqué avec une pointe d’ironie le débat autour du remaniement gouvernemental, suggérant que l’IA pourrait un jour jouer un rôle dans ces décisions.