L’affaire en question concerne des enregistrements audio divulgués, où un journaliste basé en Italie, Idris F., l’implique dans une affaire judiciaire liée à son ex-mari.

La dispute judiciaire découle de la publication de ces enregistrements par un site d’information italien géré par le journaliste en question. Ces enregistrements l’associent à l’affaire criminelle surnommée “Escobar du Sahara”, menant à l’arrestation de son ex-époux, Ahmed ben Brahim.

Latifa Raafat, défendue par Me Abdelfattah Zahrach, argue de son innocence et dénonce une campagne de diffamation orchestrée à son encontre. Son avocat met en lumière les efforts déployés par certains pour ternir l’image de l’artiste, considérée comme une figure emblématique au Maroc. Il a également révélé que Idris F. avait été arrêté par la police italienne suite à un mandat international émis par Interpol et la justice marocaine.

“Certains ont cédé au chantage, mais Latifa Raafat est restée aussi inébranlable que les montagnes de l’Atlas, refusant de se soumettre aux pressions (de ce groupe criminel)”, déclare Zahrach. Il insiste sur le fait que sa cliente fait face à ces épreuves avec une “confiance inébranlable en son pays et ses institutions judiciaires”, ce qui lui donne la force de résister et de réclamer justice.

Latifa Raafat se présente devant le tribunal non seulement pour laver son nom, mais aussi pour réclamer ses droits face à ce qu’elle considère comme une manipulation malveillante et un abus de confiance flagrant. Elle se positionne ainsi non seulement en tant qu’artiste, mais en tant que citoyenne exigeant le respect de la loi et la protection de sa dignité et de sa réputation.