Présidé par Nabila Rmili du Rassemblement national des indépendants (RNI), le Conseil municipal envisage de déplacer cette installation majeure pour la remplacer par deux nouvelles gares, situées respectivement au nord et au sud de la ville. Ces nouvelles infrastructures promettent d’être dotées de spécifications modernes pour mieux servir les besoins des usagers.
Ahmed Brija, président de la commission des services publics et des installations au Conseil communal, a souligné l’importance de cette rénovation pour répondre aux besoins immédiats des voyageurs. “Le projet de réhabilitation de la gare de Ouled Ziane ne veut pas dire abandonner le projet des deux nouvelles gares. Les voyageurs ne devraient pas être laissés sans service adéquat durant les trois à quatre années nécessaires à leur construction”, a-t-il déclaré à Al3omk.
Les travaux de la gare de Ouled Ziane devraient durer environ 18 mois. En parallèle, les autorités locales étudient les sites potentiels pour les futures gares de Hay Hassani au sud et de Bernoussi au nord. Ces emplacements ont été choisis pour leur proximité stratégique avec des axes majeurs comme l’autoroute et l’aéroport Mohammed-V.
Le financement de ce projet de réhabilitation implique plusieurs acteurs, dont le Conseil régional de Casablanca-Settat et le ministère de l’Intérieur, ce dernier contribuant à hauteur de 50,7 millions de dirhams. La coopération entre les différentes entités gouvernementales et locales est essentielle pour la réussite de ce projet, qui s’inscrit dans un plan d’urbanisme plus vaste visant à adapter Casablanca aux besoins de sa population croissante.
La rénovation de la gare de Ouled Ziane est une réponse directe à son état actuel, souvent critiqué pour son inefficacité et son insécurité, et améliorera largement les conditions de voyage des milliers de passagers qui y transitent quotidiennement.