L’affaire, initialement exposée par le journal Al Akhbar, concerne l’acquisition d’une voiture de luxe estimée à 2,48 millions de dirhams, d’une autre à 1,27 million de dirhams, et de deux autres véhicules à 640.000 et 410.000 dirhams. Toutefois, Ghita Mezzour a clarifié sur les réseaux sociaux que l’opération incluait en fait non pas 4 mais 17 véhicules, le plus cher étant une berline de luxe coûtant 645.000 dirhams.
Selon Alyaoum24, la ministre a critiqué la couverture initiale des médias de cet appel d’offres, affirmant qu’elle manquait de précision, car les articles n’étaient pas fondés sur le cahier des charges officiel. L’appel d’offres international, identifié sous le numéro MTNRA/4/24, comprend quatre lots variés, allant de voitures de luxe à des véhicules hybrides, pour une dépense totale de 4,8 millions de dirhams.
Elle a justifié la portée internationale de l’appel d’offres par la nécessité de respecter la législation sur les marchés publics, qui stipule que les acquisitions dépassant un million de dirhams doivent être ouvertes au-delà des frontières nationales, tout en restant accessibles aux compétiteurs locaux.
Suite à la controverse médiatique, Mezzour a retiré sa publication sur les réseaux sociaux et le ministère a envisagé des actions en justice, soulignant que ces acquisitions visaient à renouveler le parc automobile du ministère, inchangé depuis plusieurs années.