Selon lui, bien que l’accord semble avantageux en surface, il dissimulerait des difficultés significatives en termes de répercussions sociales sur les citoyens et la satisfaction de leurs besoins essentiels. Il a souligné que les augmentations de prix persistaient malgré une baisse de l’inflation, critiquant le gouvernement pour sa lenteur, notamment concernant la mise en œuvre de la loi sur les grèves.
Youssef Idi a également questionné l’absence de lois encadrant les syndicats et a critiqué l’âge avancé des signataires des accords, remettant en question leur pertinence pour la jeunesse marocaine. Il a appelé le gouvernement à reprendre les dialogues sectoriels interrompus, notant que les retraités n’ont pas été inclus dans les dernières mesures.
En réponse, Younes Sekkouri, ministre de l’Inclusion économique, de la Petite entreprise, de l’Emploi et des Compétences, a défendu l’accord, le qualifiant d’important et de transformationnel. Il a reconnu la validité de certaines critiques, mais a insisté sur le fait que les solutions étaient en cours d’élaboration. Sekkouri a affirmé que l’accord reflétait une volonté commune et une avancée significative.
Le ministre a évoqué la baisse des prix et une augmentation de salaire de 1000 dirhams, décrite comme sans précédent. Il a insisté sur la nécessité pour toutes les parties, majorité comme opposition, de reconnaître les aspects positifs de cette période, tout en exprimant le souhait que le montant de l’augmentation soit plus élevé, mais il est limité par les capacités actuelles du gouvernement.