Cette rencontre, organisée en présence de Younes Sekkouri, ministre de l’Inclusion économique, de la Petite entreprise, du Travail et des Compétences, s’inscrit dans le cadre de la volonté commune de renforcer la coopération entre le Maroc et l’Organisation internationale du travail, marquée au cours des dernières années d’un esprit de pérennité et de coordination, précise la même source.
Le chef du gouvernement a passé en revue, au cours de cette rencontre, la dynamique des réformes que connaît le Maroc sous la conduite du roi Mohammed VI, notamment sur les plans de la protection sociale, de la mise en œuvre de chantiers structurants, de la promotion de l’emploi productif et de la création d’opportunités d’emploi décent, expliqué le communiqué.
Le chef du gouvernement a souligné que le Maroc a pu, au cours des deux dernières années, institutionnaliser le dialogue social et l’ériger en mécanisme générateur d’acquis et de réformes.
Il a noté que le gouvernement est parvenu, aux côtés des centrales syndicales et des organisations et associations professionnelles des travailleurs, à signer récemment l’accord de la session d’avril 2024, lequel revêt une grande importance en termes d’amélioration des revenus des fonctionnaires et salariés et de mise en chantier de plusieurs réformes et législations liées au travail, et ce, en conformité avec les dispositions de la Constitution et avec la législation internationale dans ce domaine et dans le cadre d’une approche participative avec les partenaires sociaux et économiques, ajoute la même source.
De son côté, Gilbert Houngbo a affirmé que les priorités du gouvernement marocain rejoignent celles établies par l’OIT, précisant que cette rencontre a été l’occasion de prendre connaissance des chantiers majeurs initiés par le gouvernement au cours des 30 derniers mois et de débattre des projets futurs du gouvernement, à l’instar de la réforme des caisses de retraite et l’actualisation des législations relatives au travail.
Le directeur général de l’OIT a également fait état de l’importance que le gouvernement marocain accorde à la poursuite de la mise en œuvre des projets de l’État social, appelant le Maroc à rejoindre la coalition mondiale pour la justice sociale, ainsi que l’Initiative du Secrétaire général de l’ONU visant à soutenir “l’accélérateur mondial pour l’emploi et la protection sociale pour des transitions justes”.
Les deux parties ont d’autre part abordé les objectifs de l’Organisation des Nations unies pour le développement durable relatifs à la création d’opportunités de travail décent, à la garantie de la santé et de la sécurité, à la lutte contre la violence et la discrimination sur les lieux de travail, en plus de l’évaluation de la mise en œuvre des normes internationales adoptées par le Royaume, conclut le communiqué.