Selon Alyaoum24, ces mouvements de protestation visent à pousser le gouvernement à répondre à leurs revendications, principalement centrées sur la mise en place d’un statut de base interministériel pour les ingénieurs.
Les ingénieurs ont déjà exprimé leur mécontentement lors d’un sit-in devant le Parlement le 25 avril, critiquant le manque d’ouverture du gouvernement à engager un dialogue officiel pour résoudre les problématiques spécifiques à leur profession.
Ils tiennent le gouvernement responsable de l’absence de progrès dans les discussions, ce qui pourrait entraîner une régression sans précédent dans le secteur de l’ingénierie au Maroc.
L’Union continue de refuser les réformes proposées par le gouvernement concernant les systèmes de retraite, les jugeant insuffisantes et menaçant les acquis des ingénieurs.
Ils réclament des réformes substantielles et une démarche participative incluant la prise en charge par l’État d’une partie des déficits financiers du système de pensions civiles.
Ils insistent également sur l’amélioration des rendements financiers des dépôts et sur l’application du principe de répartition des contributions entre employeurs et employés, similaire à d’autres régimes.