Selon La Razon, la présence de Chlorpyrifos a été détectée dans ces poivrons marocains lors d’un contrôle à la frontière espagnole, entraînant le rejet de l’envoi. Le Système d’alerte rapide pour les aliments et les aliments pour animaux (RASFF) a classé cette alerte comme étant de niveau de risque “grave”.
Les résultats des analyses effectuées sur les poivrons ont montré la présence de Chlorpyrifos à une concentration de 0,21 ± 0,105 mg/kg – ppm, alors que la limite maximale de résidus (LMR) fixée par l’Europe est de 0,010 mg/kg – ppm.
Ce n’est pas la première fois que de telles substances sont détectées dans des fruits et légumes en provenance du Maroc. En avril dernier, l’Espagne a émis une autre alerte via le système RASFF pour notifier la présence de Chlorpyrifos dans un lot de melons. Et en mars, une alerte a également été émise concernant la présence de l’hépatite A dans des fraises originaires du Maroc.
Le Chlorpyrifos est l’un des pesticides les plus dangereux pour la santé. Il s’agit d’un insecticide organophosphoré, largement utilisé dans la lutte contre les parasites agricoles. Cet insecticide agit sur le système nerveux des insectes en inhibant l’enzyme acétylcholinestérase.
En 2020, la Commission européenne a totalement interdit l’utilisation du Chlorpyrifos en raison de sa dangerosité. L’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) a confirmé ses effets génotoxiques et neurologiques sur le développement des enfants.
Le contact avec ce produit chimique peut entraîner des répercussions neurotoxiques, telles que l’autisme, l’hyperactivité, un risque accru de développer une dépendance et des effets nocifs sur la mémoire et l’apprentissage.