Saïd Adbaali, député du groupe du Progrès et du Socialisme (PPS) , a mis en lumière la situation précaire des petits agriculteurs, contraints de payer des cotisations de solidarité sans bénéficier de soutien en raison de leur inscription sur les listes professionnelles, souvent pour des aides ponctuelles comme l’orge.
Adbaali a interpellé le ministre de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural, des Eaux et forêts, appelant à une révision urgente des listes pour n’y inclure que les vrais agriculteurs et soulager les petits exploitants des charges injustes.
D’autre part, Mohamed Chaouki, chef du groupe du Rassemblement national des indépendants (RNI), a défendu le registre, rappelant que sa création répondait à des besoins urgents accentués par la sécheresse et la pandémie. Il a souligné que les difficultés initiales étaient attendues et que des solutions étaient en cours pour les résoudre.
Le ministre concerné, Mohammed Sadiki, a reconnu les lacunes précédentes dans la gestion des données agricoles et a assuré que le registre en cours d’amélioration visait à optimiser le ciblage et le soutien aux agriculteurs, notamment par des subventions directes principalement destinées aux petites et moyennes exploitations.
