Selon Al3omk, cette décision intervient après que l’Union marocaine du travail a adressé une demande au chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, pour annuler les sanctions et les conseils de discipline à l’encontre des enseignants suspendus du ministère de l’Éducation nationale.
Selon un membre du Syndicat national de l’enseignement, ce report vise à permettre l’examen des recours et des réclamations déposés par certains enseignants suspendus. Selon lui, plusieurs enseignants ont contesté les décisions administratives les concernant, estimant ne pas être concernés par les conseils de discipline prévus.
Il souligne que le mouvement syndical demande la suspension des sanctions et le rétablissement des enseignants suspendus dans leurs fonctions, arguant que les actions de protestation sont légitimes et pacifiques, motivées par des raisons objectives telles que l’adoption unilatérale du statut de base en septembre.
Des sources syndicales ont également souligné que ce report était en partie dû à sa coïncidence avec les célébrations de la “fête du Travail”, craignant que cela ne complique davantage la situation.
La demande d’annulation des sanctions par l’Union marocaine du travail met en lumière les tensions persistantes entre le gouvernement et les syndicats, mettant en exergue les défis auxquels est confronté le secteur de l’éducation au Maroc.