Il a expliqué dans une déclaration à TelQuel Arabi que l’État devait obliger les importateurs à vendre tous les moutons subventionnés importés, et à récupérer les montants des subventions et taxes auprès des importateurs qui conserveraient, après l’Aïd, des quantités de moutons subventionnés.
Kharrati a souligné que cette mesure, consistant à introduire tous les bovins importés sur le marché, devrait faire baisser les prix car l’offre dépasserait la demande.
Notre pays connaît une crise de la viande rouge et la solution, de son point de vue, ne doit pas être circonstancielle en cette période de l’Aïd. Il a ajouté que toute solution nécessitait une période de trois à cinq ans pour produire les résultats escomptés.
Kharrati a souligné que ce qui devrait être soutenu pour résoudre la crise de la viande rouge est l’éleveur en lui fournissant de la nourriture, une initiative prise par l’État mais qui n’est pas suffisante, ce qui a conduit de nombreux agriculteurs à abandonner l’élevage, devenu peu rentable, pour des cultures d’exportation subventionnées par l’État.
Il a noté que 35 % des nouvelles naissances au cours de l’année en cours sont décédées en raison de la sécheresse et de la crise frappant le pays, ce qui a entravé la reconstitution du cheptel national.