Boudrika a expliqué à Hespress avoir envoyé, deux jours après réception de la demande, un dossier médical complet justifiant son absence prolongée. Ce dossier comprend des graphiques médicaux, un rapport médical et des analyses. Il a également joint un accusé de réception à sa réponse.
Actuellement à Londres pour raisons de santé, Boudrika prévoit de retourner au Maroc et de reprendre sa vie normale dès la fin de sa convalescence.
Le courrier du préfet, révélé par Hespress, indique que l’autorité locale n’avait pas de justification pour l’absence de Boudrika, qui a débuté lors de la session ordinaire du conseil en janvier 2024 et persiste à ce jour. Cette situation a gravement affecté le fonctionnement de l’arrondissement, entraînant une paralysie des services administratifs et nuisant aux intérêts des citoyens.
La base légale invoquée pour potentiellement destituer Boudrika repose sur les articles 20 et 21 de la loi organique 113.14 relative aux collectivités. Ces articles prévoient la destitution automatique du bureau en cas d’interruption des fonctions du président, suivie de l’élection d’un nouveau président dans un délai de quinze jours.