Selon Hespress, les analyses montrent que l’activité économique autour de l’Aïd Al Adha a considérablement augmenté ces dernières années, avec des transactions atteignant environ 13 milliards de dirhams. Cette hausse est principalement due à une demande accrue de liquidités par les citoyens, en particulier pendant les périodes festives, où ils retirent d’importantes sommes pour les dépenses en espèces.
Selon le Haut-commissariat au plan (HCP), les dépenses des ménages marocains lors de l’Aïd Al Adha l’année précédente s’élevaient à 15,4 milliards de dirhams, et pouvaient même atteindre 18 milliards avec d’autres dépenses liées à la fête.
Quant aux dernières statistiques de Bank Al-Maghrib, elles indiquent une augmentation de la circulation du cash à 394,8 milliards de dirhams en février 2024, soit une hausse de 10,2 % par rapport à l’année précédente. De quoi susciter des inquiétudes parmi les experts de la banque centrale, qui ont initié une étude approfondie pour cerner les multiples facteurs de ce phénomène économique préoccupant.