Un mois après l’affaire des fraises contaminées à l’hépatite A, de nouveaux résultats analytiques issus des contrôles aux frontières ont déterminé la présence du virus dans un nouveau lot de fraises venues du Maroc. Le système d’alerte rapide de l’UE (RASFF) a publié ce jeudi 18 avril une alerte à ce sujet, qualifiant le risque de “grave”.
Le président de l’Association marocaine des producteurs de fruits rouges, Amine Bennani, avait essayé de rassurer les consommateurs sur l’efficacité du protocole de vérification mis en place dans tout le Royaume le mois dernier, mais l’incident s’est reproduit à la frontière espagnole.
L’Office national de sécurité sanitaire des produits alimentaires (ONSSA) avait assuré que le producteur des fraises concernées par l’incident le mois dernier ne desservait pas le marché national.
“L’hépatite A est une inflammation du foie due au virus de l’hépatite A (VHA), qui se propage principalement lorsqu’une personne non infectée (et non vaccinée) ingère de l’eau ou des aliments contaminés par les selles d’une personne infectée”, explique l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
La propagation du virus serait probablement due à l’irrigation des cultures avec de l’eau non traitée — contenant des matières fécales — ou le manque d’hygiène d’un employé.