Parlement : Mediane officiellement écarté de la présidence du groupe de l’Istiqlal

Visé par une plainte pour “diffamation et tentative de chantage”, Noureddine Mediane a été définitivement écarté de la présidence du groupe istiqlalien à la Chambre des représentants.

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L'ex-président du groupe de l'Istiqlal à la Chambre des représentants, Nourdin Moudiane. Crédit: Parti de l'Istiqlal

Noureddine Mediane ne présidera plus le groupe istiqlalien de l’unité et de l’égalitarisme à la Chambre des représentants. Annoncée fin mars, la décision va d’être entérinée ce mercredi par le parti de la majorité, lors d’une réunion consacrée au renouvellement de ses instances dirigeantes au Parlement. C’est Omar Hejira, président du Conseil régional de l’Oriental, qui assumera à sa place la présidence du groupe.

Ce choix avait été annoncé par le parti dès fin mars. Il fait suite au gel de la responsabilité de la présidence du groupe par Noureddine Mediane.

Le 24 mars dernier, ce dernier avait transmis sa décision de geler sa responsabilité à Nizar Baraka, secrétaire général du parti. Une décision qu’il avait alors expliquée par un “souci de respecter la justice” et de “préserver l’unité du parti”. Il avait également assuré vouloir “éviter que sa position ne soit utilisée contre l’Istiqlal par ses adversaires”.

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Depuis plusieurs semaines, Noureddine Mediane est au cœur de la tourmente après que Rafia El Mansouri, ancienne parlementaire istiqlalienne et vice-présidente du Conseil de la région de Tanger-Tétouan-Al Hoceima, a déposé une plainte contre lui.

Cette plainte fait suite à la fuite d’un enregistrement audio où le député prétendait détenir des vidéos compromettantes de El Mansouri. En réaction, cette dernière a décidé de poursuivre Mediane en justice pour “diffamation, outrage, menace, chantage, atteinte à la vie privée et abus de pouvoir”.