La défense de Bousfiha plaide pour que son cas soit examiné sous l’angle de la législation sur la presse, tandis que celle des autres accusés, actuellement en détention, réclame leur libération provisoire. Cette demande repose sur leur capacité présumée à assurer une présence lors du procès. Parmi les arguments avancés, la défense mentionne qu’un des détenus est père de famille, sans antécédents judiciaires, soulignant ainsi la nature exceptionnelle de la détention provisoire.
Face à ces arguments, le substitut du procureur a refusé la libération provisoire des accusés, justifiant la détention provisoire comme étant appropriée et conforme aux procédures légales. En outre, il a été proposé d’ajouter une nouvelle accusation contre les individus en détention : la diffusion de contenu susceptible de semer la panique parmi la population.
L’affaire remonte à une opération prétendument orchestrée entre les accusés et l’équipe de l’émission de Momo, visant à fabriquer de fausses preuves pour une série de crimes. Les autorités de Casablanca ont pris très au sérieux une alerte signalant un vol fictif, qui s’est avéré être une manœuvre pour augmenter l’audience de l’émission radio de Momo. L’enquête a révélé l’usage d’une fausse identité et la fabrication d’une scène de vol, sans aucune consultation des services de sécurité.
Ce cas a soulevé des préoccupations quant à l’intégrité des contenus médiatiques, la Haute autorité de la communication audiovisuelle appelant à garantir des informations fiables et sécurisées pour le public.