Dans le cadre d’un événement organisé lundi par la Fondation Al Zaouia, consacré à la réflexion sur le patrimoine et la pensée, le secrétaire général du Parti du progrès et du socialisme (PPS) a mis en lumière “l’absence de discussions sur des sujets cruciaux tels que la démocratie, les libertés civiles et la gestion de l’espace politique par le gouvernement actuel, et ce, malgré deux ans et demi d’activité gouvernementale”.
Soulignant l’importance de revitaliser l’opposition, Benabdallah a plaidé pour “un élargissement de cette dernière, invitant politiciens, défenseurs des droits humains et membres de la société civile à s’unir pour contester le statu quo”. Il envisage son parti comme “une force centrale dans cette dynamique d’opposition renouvelée, visant à instaurer un équilibre nécessaire dans le paysage politique marocain”.
En dépit des appels à la pression pour un changement de gouvernement, Benabdallah reste “sceptique quant à leur capacité à induire un renversement direct”. Cependant, il reste “convaincu que ces efforts peuvent déclencher un mouvement significatif, prélude à l’émergence d’une alternative politique qui privilégierait l’équité et la démocratie, garantissant ainsi une meilleure qualité de vie pour les citoyens marocains”.