Il a souligné que le mariage des mineures était la seule solution en cas de grossesse, estimant que les partisans de l’interdiction cherchent à exposer les familles plutôt qu’à les protéger, et à paraître plus progressistes qu’ils ne le sont réellement.
El Othmani a également critiqué l’utilisation de données incorrectes et de déclarations biaisées pour promouvoir une idéologie plutôt que de résoudre le problème réel, comparant les partisans de l’interdiction à des “constructeurs de châteaux de sable”.
En tant que psychiatre recevant des adolescentes ayant fui leur domicile en raison du refus familial de les marier, il a partagé son expérience pour renforcer son point de vue. El Othmani refuse d’ailleurs l’expression “mariage des mineures”, car il estime qu’elle est irréaliste, affirmant que le mariage se fait avec le consentement de la jeune fille et sans contrainte, même s’il est parfois refusé par sa famille.
Il a accusé les partisans de l’interdiction de grossir une problématique sociale qui ne représente que 5 % de tous les mariages, une proportion en déclin ces dernières années, selon un rapport du ministère public. Il a également rejeté l’idée selon laquelle le décrochage scolaire serait la cause du mariage des mineurs, affirmant que c’est plutôt l’inverse.