Avec un encours total de dette s’élevant à 1,34 milliard de dollars, le Maroc se trouve dans une position où la gestion de cette dette devient une préoccupation économique majeure.
Bénéficiant de divers mécanismes de soutien financier du FMI tels que la ligne de crédit modulable (LCM), le Maroc a la capacité d’accéder immédiatement à des ressources financières en cas de besoin. De plus, le pays bénéficie de la facilité pour la résilience et la durabilité, conçue pour aider à faire face aux défis environnementaux et à renforcer sa résilience aux changements climatiques.
Un rapport d’évaluation récent de S&P Global Ratings, publié le 29 mars, a noté que bien que l’encours de la dette marocaine reste élevé par rapport aux niveaux pré-pandémiques, sa structure demeure favorable.
De plus, l’exposition aux risques tels que les taux d’intérêt, le refinancement et les fluctuations des taux de change reste relativement limitée. La dette en devises, principalement concessionnelle, ne représente, elle, qu’une fraction de la dette totale du Trésor, ce qui contribue à maintenir un profil de remboursement gérable.
Le classement d’Insider Monkey comporte par ailleurs d’autres pays d’Afrique du Nord parmi les plus endettés auprès du FMI. La Tunisie s’y est classée au 20e rang avec un encours de dette à peine inférieur à celui du Maroc, tandis que l’Égypte occupe la 2e position avec un encours de dette de 11 milliards de dollars.