Cette décision intervient dans le souci de respecter la justice et de préserver l’unité du parti, ainsi que pour éviter que sa position ne soit utilisée contre le Parti de l’Istiqlal par ses adversaires”, a souligné le parlementaire dans sa lettre de démission.
Pour rappel, cette décision s’inscrit dans un contexte de crise, après que Rafia El Mansouri, ancienne parlementaire istiqlalienne et vice-présidente du Conseil de la région de Tanger-Tétouan-Al Hoceïma, a déposé une plainte contre Mediane.
Cette plainte fait suite à la fuite d’un enregistrement audio accusant El Mansouri. Dans cet audio, Mediane prétend détenir des vidéos compromettantes de El Mansouri. Ces allégations ont suscité un débat et une tension politiques au sein du Parti de l’Istiqlal.
En réaction, El Mansouri a décidé de poursuivre Mediane en justice pour diffamation, outrage, menace, chantage, atteinte à la vie privée, abus de pouvoir et diffamation.
L’Organisation de la femme istiqlalienne a appelé à une intervention rapide du secrétaire général du parti de l’Istiqlal pour résoudre le différend entre El Mansouri et Mediane, soulignant l’importance de préserver l’intégrité et la réputation des membres du parti. L’organisation a exprimé son soutien total à El Mansouri et condamné toute forme de violence, d’abus ou de chantage pour accéder à des postes politiques.
