La demande est attendue à 102,03 millions de barils par jour (mb/j) sur les trois premiers mois de l’année, soit 1,7 million de plus qu’au premier trimestre 2023 et 270.000 barils de plus que lors de la précédente estimation, a indiqué jeudi l’AIE dans son rapport mensuel.
Selon l’agence, cela s’explique notamment par une demande américaine soutenue par “des opérations pétrochimiques en hausse et une économie relativement dynamique”.
“En outre, les perturbations des routes commerciales internationales à la suite des troubles en mer Rouge allongent les distances de navigation et entraînent une accélération de la vitesse des navires, augmentant ainsi la demande de carburant”, ajoute l’AIE.
Les rebelles Houthis au Yémen mènent depuis novembre de fréquentes attaques contre des navires commerciaux et militaires passant par la mer Rouge, en soutien aux Palestiniens de Gaza.
Toutefois, pour l’ensemble de l’année, “alors que la croissance pour 2024 a été révisée à la hausse de 110.000 barils par jour par rapport au rapport du mois dernier, le rythme de l’expansion est en passe de ralentir, passant de 2,3 mb/j en 2023 à 1,3 mb/j”, note l’AIE.
Le ralentissement de la croissance a un rythme plus proche de “sa tendance historique”, après une période de rebond post-Covid, mais cela n’empêchera pas la demande d’atteindre un pic historique en 2024, selon l’AIE.