Alors que le processus de réforme du Code de la famille suit son cours, Benkirane a de nouveau frappé. Dimanche, il a notamment mis en garde contre “les conséquences potentielles de la réglementation stricte des relations conjugales, en particulier en ce qui concerne les accusations de viol conjugal” affirmant que “de telles lois pourraient perturber l’harmonie familiale”.
Il a également souligné “le rôle essentiel de la politique dans la protection des valeurs sociétales et familiales marocaines”, et encouragé “une participation active (des citoyens, ndlr) pour défendre ces principes”.
Benkirane a ainsi exprimé sa préoccupation quant à “certaines forces qui cherchent à éloigner les citoyens de la politique pour monopoliser l’influence et manipuler la société selon leurs propres termes”.
Sur le sujet controversé du mariage des mineurs, Benkirane a remis en question les normes internationales concernant l’âge du consentement et a défendu la tradition marocaine, suggérant que les circonstances individuelles devraient permettre certains mariages précoces sous conditions.
Selon lui, si les circonstances le permettent, les filles de 16-17 ans devraient pouvoir se marier, car “le mariage est une opportunité”. Dans une comparaison hasardeuse, il tente de clarifier son idée en disant : “Un pain, s’il refroidit, tu ne veux pas le prendre, il faut que le pain soit chaud.”
Il poursuit en disant : “Une fille qui vit à la campagne, dans la fleur de l’âge, jeune et belle, qui ne poursuit pas ses études parce que le collège ou le lycée est loin, ou parce qu’un bon mari s’est présenté pour elle et veut se marier avec elle, ou parce qu’elle a vécu une histoire d’amour et de passion, peut se marier.”