Dans une note envoyée le 5 mars et consultée par l’AFP, Gérald Darmanin réclame “une présence renforcée des forces de sécurité aux heures d’arrivée et de départ des fidèles lors des rassemblements et offices”, avec un accent sur “les lieux et édifices les plus sensibles et emblématiques”.
Il a également appelé à porter une attention particulière aux célébrations de la nuit du destin, autour du 5 avril, et de la fête de l’Aïd el-Fitr, qui marquera la fin du ramadan, le 9 ou 10 avril. Le ministre de l’Intérieur a rappelé “le niveau élevé de la menace terroriste qui continue de peser sur notre pays, ainsi que la persistance des tensions au plan international en particulier dans le cadre du conflit israélo-palestinien (qui) exigent le maintien d’une extrême vigilance, notamment vis-à-vis des manifestations et des lieux à caractère religieux”.
À l’approche de la période du ramadan qui verra nombre de nos compatriotes musulmans fréquenter des lieux de culte, et parce ce que la liberté de culte n’est rien sans la protection de l’État, j’ai donné instruction aux préfets de renforcer, comme pour toutes les fêtes… https://t.co/zIs26bbrzO
— Gérald DARMANIN (@GDarmanin) March 7, 2024
Après cinq mois de guerre et à quelques jours du ramadan, des médiateurs égyptiens, américains et qataris tentent depuis mardi, au Caire, de parvenir à une trêve dans la bande de Gaza entre Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas.
Le conflit israélo-palestinien constitue un sujet particulièrement sensible en France, qui compte la plus importante communauté juive d’Europe (quelque 500.000 personnes) et quelque six millions de personnes de confession ou de tradition musulmane. Par ailleurs, depuis 2015, une vague d’attentats jihadistes a fait plus de 260 morts dans l’Hexagone.