Cette décision fait suite à l’indifférence perçue du gouvernement face aux revendications des travailleurs de la santé. Un précédent arrêt de travail avait déjà été observé le 29 février dernier, sous l’égide du bureau national de la fédération en collaboration avec d’autres syndicats du secteur.
Le communiqué de la fédération souligne l’inaction du gouvernement, qui ignore les demandes légitimes des professionnels de santé et manque à ses engagements de valorisation du personnel. Face à cette situation, le syndicat réitère son engagement ferme à défendre les intérêts du personnel de santé avec intégrité, en tenant compte des attentes importantes et de la situation critique actuelle.
Le maintien de la paix sociale dans le secteur de la santé dépend, selon le communiqué, de la prise en compte par le gouvernement des revendications justes des professionnels de la santé. La fédération critique également la tendance du gouvernement à ignorer les demandes du personnel de santé et à minimiser leurs sacrifices historiques.
La grève annoncée affectera l’ensemble des établissements de santé, à l’exception des unités d’urgence, de réanimation et de soins intensifs, et sera marquée par des actions de protestation à travers le pays le 6 mars.