A cette occasion, une table ronde sur le thème “Stratégies innovantes pour l’animation socioculturelle : sécurité, bien-être et épanouissement des jeunes” a été organisée par le ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, indique un communiqué du ministère.
Cette table ronde a permis de dresser “un état des lieux exhaustif” de l’animation socioculturelle, discuter de son impact sur la jeunesse et proposer des “solutions tangibles” pour mettre en œuvre le programme de professionnalisation, souligne la même source.
Cette rencontre collaborative a offert “une tribune propice à l’échange d’expériences et à l’analyse des meilleures pratiques” tant au niveau national qu’international, fait savoir le communiqué, précisant qu’elle a été l’occasion de débattre de l’amélioration des compétences des intervenants auprès de la jeunesse, du renforcement du cadre juridique et de la mise en place d’un référentiel digital pour les animateurs socioculturels.
Et d’ajouter que ce programme d’une année prévoit la création de 100 cellules de formation de proximité, implantées au sein des maisons des jeunes, dans les différentes régions et provinces, affirmant que cette approche garantira “un suivi personnalisé, agile et adapté aux besoins spécifiques de chaque localité”.
“Ces cellules auront pour mission de dispenser la formation pour l’obtention de l’ASAS (Attestation spécifique à l’animation socioculturelle), dont les principaux modules ont été présentés”, précise-t-on.
À travers ce programme, le ministère vise à “former les intervenants auprès de la jeunesse”, en particulier au sein des maisons des jeunes, une clause qui sera progressivement intégrée dans les conventions avec les associations de la société civile qui interviennent au niveau des établissements de la jeunesse.
Par ailleurs, le programme envisage la mise en place d’un référentiel en ligne pour les animateurs socioculturels ainsi que la digitalisation du processus d’inscription des jeunes aux formations.
Ceci permettra un contrôle rigoureux des différents acteurs intervenant auprès des jeunes, d’autant plus que le ministère s’oriente progressivement vers une gestion déléguée de l’activité d’encadrement aux acteurs associatifs, explique le communiqué.
Le lancement du programme de professionnalisation du métier d’animation socioculturelle s’inscrit dans le cadre du Programme d’appui à la jeunesse du Maroc (PAJM), financé par l’Union européenne et mis en œuvre en partenariat avec le ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication – Département de la Jeunesse.
Initié en 2019, le PAJM vise à renforcer la politique publique de la jeunesse en réponse aux aspirations et aux attentes des jeunes Marocains d’aujourd’hui et de demain.
Il a pour objectif global de permettre aux jeunes Marocains, notamment les filles et les jeunes issus de milieux défavorisés, d’accéder à une offre de services de proximité adaptée à leurs attentes en vue de favoriser leur insertion socio-professionnelle et citoyenne.
(avec MAP)