Selon Al3omk, la majorité écrasante de ces faillites (99 %) concerne de très petites entreprises, essentielles à l’économie marocaine puisqu’elles représentent 74 % de l’emploi et 40 % du chiffre d’affaires des entreprises. Face à cette crise, les acteurs économiques et les militants ont appelé à une intervention rapide pour sauver ce secteur vital.
Abdelkader Taher, député du parti de l’Union socialiste des forces populaires (USFP), a interpellé Younes Sekkouri, ministre de l’Intégration économique, de la Petite entreprise, de l’Emploi et des Compétences, sur les mesures envisagées pour soutenir ces entreprises en difficulté.
Le député USFP a souligné la nécessité de mettre en œuvre des stratégies concrètes pour stimuler l’économie nationale et averti des multiples défis auxquels ces entreprises sont confrontées, notamment l’accès limité aux marchés, les difficultés de financement, les répercussions de la pandémie de Covid-19, la hausse des coûts des matières premières et du carburant, ainsi que les obstacles liés aux marchés publics et aux délais de paiement prolongés.
Pour remédier à cette situation, des propositions ont été avancées, telles que l’allègement de la charge fiscale et l’innovation dans les solutions de financement adaptées à ces entreprises, souvent négligées par les banques traditionnelles en raison de leur faible rentabilité.