Sánchez a mentionné ce montant lors de la conférence de presse qu’il a tenue à l’issue de sa visite au Maroc, au cours de laquelle il a été reçu par le roi Mohammed VI.
Lors de sa comparution devant les journalistes, le chef de l’Exécutif a souligné l’évolution des échanges commerciaux et l’augmentation des investissements dans les deux sens, rappelant qu’en 2022, les échanges entre les deux pays avaient dépassé les 20 milliards d’euros.
“À cette évolution très positive s’ajoute le positionnement de l’Espagne en tant qu’investisseur de référence au Maroc, avec des investissements publics prévus d’environ 45 milliards d’euros d’ici l’année 2050”, a-t-il ajouté.
Il a ensuite souligné que “dans ce sens, le Maroc fait un énorme effort pour moderniser son économie, son pays, dans lequel sans aucun doute les entreprises espagnoles participent activement”.
Face à l’interprétation erronée que cette somme correspond à des investissements espagnols, des sources gouvernementales ont clarifié que ce chiffre correspond à des investissements marocains dont il a déjà été question lors de la réunion de haut niveau entre l’Espagne et le Maroc tenue à Rabat l’année dernière.
Le ministre des Transports, Óscar Puente, s’est également exprimé sur ce sujet dans le même sens sur les réseaux sociaux. “Celui qui va investir 45 milliards d’euros dans ses infrastructures est le Maroc, et ceux qui prétendent à ces contrats sont nos entreprises. C’est pour cela que Sánchez est allé au Maroc”, a-t-il écrit sur X.
Lors du sommet de l’année dernière, les deux pays ont montré leur intérêt à augmenter les investissements espagnols au Maroc et ont signé un protocole financier de 800 millions d’euros pour les faciliter.
Des sources espagnoles ont alors expliqué que le gouvernement marocain a des plans pour développer le pays avec un investissement de 45 milliards d’euros jusqu’en 2050 qui inclut des domaines dans lesquels l’Espagne est très avancée.
Ils ont ajouté que l’objectif est d’augmenter le nombre d’entreprises espagnoles opérant au Maroc et de profiter des opportunités d’investissement existantes, principalement dans le domaine ferroviaire et du traitement de l’eau.
Lors de la visite de ce mercredi à Rabat, des sources gouvernementales ont expliqué qu’il a été question du nombre croissant d’entreprises espagnoles au Maroc, mais en même temps de la faible présence des entreprises de l’Ibex35 (le principal indice boursier de la Bourse de Madrid), et de la possibilité de travailler pour qu’elle augmente.
(avec EFE)