Dans le cadre de ce projet, lancé par ce département à l’occasion de la 26e session de l’Université Moulay Ali Chérif à Rissani, une mission archéologique de l’Institut national des sciences de l’archéologie et du patrimoine de Rabat a entamé des recherches archéologiques préventives qui dureront un mois, précise un communiqué du ministère.
Ce projet vise à réhabiliter les découvertes archéologiques des diverses missions scientifiques antérieures, relève la même source. Elles s’inscrivent dans le cadre d’un programme de développement intégré visant à valoriser les trésors archéologiques et architecturaux du site, ainsi que les moyens de les préserver, en conférant à ce dernier une nouvelle image qui reflète sa grande histoire.
Depuis sa fondation au VIIIe siècle, Sijilmassa fut une glorieuse cité marchande, dont le rayonnement atteignit les contrées les plus lointaines du monde islamique médiéval, ainsi que les rivages de l’Europe chrétienne latine.
Cette renommée fut acquise grâce à la position géo-économique de la ville, située à l’Extrême-Occident du monde islamique bordant le désert saharien, et en même temps tête de pont du commerce transsaharien, point de départ et d’arrivée des caravanes qui traitaient avec les royaumes sahéliens du Ghana et du Mali, avant son déclin à partir de la fin du XIVe siècle.
(avec MAP)