Selon Hespress, ces amendements étaient inclus dans un projet de recommandations abordant les défis de la région méditerranéenne, notamment en matière de coopération énergétique, de sécurité alimentaire, ainsi que de paix et de stabilité.
La délégation marocaine a exprimé son opposition à ces amendements, principalement en raison de l’absence de représentants algériens lors du vote, contestant la légitimité de soumettre des propositions sans la présence de leurs auteurs pour les défendre. Cette position a été soutenue malgré l’avis initial de la présidence de la séance, qui considérait les amendements comme acceptables pour un vote.
Une suspension temporaire de la séance a été demandée par la parlementaire marocaine Salwa El Damnati, après quoi des consultations ont eu lieu, aboutissant à une décision en faveur de la position marocaine. En conséquence, les amendements proposés par l’Algérie ont été rejetés et n’ont pas été soumis au vote.
Ces amendements controversés comprenaient des clauses appelant à la condamnation de toute annexion de territoires par la force, dans une allusion à peine voilée au conflit territorial entre le Maroc et l’Algérie. Les parlementaires marocains ont interprété cette démarche comme une tentative algérienne de remettre en question l’intégrité territoriale marocaine à travers les recommandations de l’Union pour la Méditerranée.